Le dérapage des pratiques financières n’est pas assez stigmatisé avec ce qu’il faudrait vraiment stigmatiser : le court-termisme à outrance avec les marchés de cotation en continu, la religion des résultats trimestriels, la dépossession des actionnaires par des nomenkltura de gestionnaires avides de récolter leur bonus.
Les dérapages des écologistes ne sont pas assez montrés du doigt : leur haine de l’industrie, leur malthusianisme, leur idéal d’un monde figé et dépeuplé ; leur idolâtrie d’études scientifiques pour justifier tous leurs caprices baptisés astucieusement « développement durable » ou labellisés « Grenelle de l’environnement ».
Les dérapages des politiques qui préfèrent mobiliser les opinions avec de faux débats plutôt que de mobiliser des administrations endormies sur leurs privilèges. Le manque de réactivité des structures administratives françaises face à la crise est ahurissant : demandez aux chômeurs ce qu’ils pensent du Pôle Emploi, demandez aux industriels ce qu’ils pensent des DRIRE et autres Dreal .
Sur plein de sujets ce que l’on constate est une abdication de l’autorité de l’état ; dans un sens noble de recherche du bien public dans des domaines essentiels ; non pas dans le sens de la répression au coup par coup au gré des pleurnicheries de telle ou telle association, ou des résultats de tel ou tel sondage « quali ».