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5 juillet 2012 4 05 /07 /juillet /2012 16:42

Dans la déclaration de politique générale de Monsieur Ayrault, ce qui est intéressant n'est pas ce qu'il dit, catalogue sans nouveauté du programme de Hollande, reprise sans imagination des slogans de la campagne,  répertoire des quelques actions engagées depuis le jour de l'élection présidentielle.  Cette pitoyable et interminable litanie n'apportait rien, ni en information, ni en perspectives neuves, ni en élan. Ce qui est intéressant est ce qui n'est pas dit :

- comment gagner la bataille de la balance commerciale ? Ce n'est pas j'espère juste  en lançant une diplomatie économique dont on ne sait sur quels principes elle va se déployer, ou en demandant à Bruxelles d'appliquer avec moins d'angélisme quelques contingentements. La réponse est complètement insuffisante.

- comment gagner la bataille de l'industrie ? Serait-ce en sauvant des emplois dans des industries à la dérive (la notion bizarre de licenciements économiques abusifs !), serait-ce en donnant des moyens financiers à des entreprises sans projets (une banque d'investissements publics pour quoi faire ?), serait-ce en donnant des coups de pied au cul aux entrepreneurs (en particulier avec une fiscalité personnelle confiscatoire), en méprisant les investisseurs (la méchante finance est punie par la fiscalité), en ignorant les problèmes de compétitivité (suppression de la TVA fiscale).  La réponse tentée est une erreur.

- comment se situer dans le monde, vis-à-vis de nos partenaires européens, de la construction européenne, des pays émergents ? Il n'a jamais parlé des Etats-Unis (la première puissance mondiale), une fois de la Chine (notre premier déficit commercial); que pense-t-il de la parité des monnaies internationales ? rien peut-on croire. Que pense-t-il des déséquilibres commerciaux à l'intérieur de l'Europe et entre l'Europe et les pays émergents  ? rien imagine-t-on.

- comment comprend-il a sécurité internationale ? Dans son discours ça se limite à du droit de l'homisme (répandre la démocratie), tempéré par la peur d'Al Qaida dans le Sahara. Indigent.

Le bilan est attristant. Une campagne électorale peut être simplificatrice (quoique ...). L'acte ignauguratif d'une mandature se doit de rectifier les manques évidents du programme présidentiel. Monsieur Ayrault a été à la hauteur de son personnage : en-dessous de tout. Il est dramatique de penser que la démocratie à la française impose de rester cinq ans avec ces gens là.

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28 juin 2012 4 28 /06 /juin /2012 11:20

Il sont à côté de la plaque : la campagne de Sarkozy a-t-elle été droitière ?  Faut-il aspirer les votes des électeurs du Front National ? Comment rabattre les centristes vers l'UMP ? Ce sont vraiment des questions de politiciens dont la seule préoccupation est de se positionner . Mais qu'attendre d'une Chantal Jouannot écolo-bobo compatible réfugiée au sénat par peur de prendre une raclée, d'un  Raffarin qui tout épaté d'avoir prononcé  le mot d'humanisme croit qu'il a fait un discours, d'une N.K.M., Marie-Chantal  encore ébouriffée du souffle de la défaite potentielle, d'une Nadine Morano, harengère haineuse  qui ne supporte pas la critique, d'un Borloo qui nous ressort ses bouteilles de vins coupés de toutes origines. Pas un seul pour dire que le bilan du dernier quinquennat est mauvais, que les défenses de Nicolas Sarkozy étaient que les solutions de ses adversaires ne feraient qu'empirer le mal, qu'il était le seul à pouvoir oser faire ce qu'aucun gouvernement des dernières décennies n'avait pas fait, qu'il aurait été libéré dans un second mandat de tout problème circonstanciel pour enfin penser uniquement à son pays.

Mais pour un tenir un tel discours, l'inventaire aurait du être fait avant l'élection présidentielle. Il fallait trier soi-même les quelques bonnes mesures prises du fatras d'erreurs commises, au lieu de laisser les adversaires se répandre partout sur le bilan. Il fallait avouer qu'on élit pas un homme sur son bilan, mais sur ce qu'il a appris, sur ce qu'il a compris, et aussi sur les impasses, les mensonges proposés par les adversaires. Mais dans la terreur d'affronter le sourcil froncé de l'électeur mécontent, l'ancienne majorité a esquivé les sujets brulants de l'assistanat, de l'obésité administrative, de la surconsommation médicale, de la protection des médiocres et des paresseux au sein des administrations, et a oublié de proposer des solutions pour redonner du travail à ceux qui n'en ont pas ou vont le perdre, a oublié de répéter que la priorité ce n'est ni l'école, ni la justice, ni la police mais la création de nouveaux emplois et que pour y arriver tous les moyens sont bons : agir sur la monnaie, la fiscalité, la protection douanière, la libéralisation des contraintes administratives, la réforme du contrat de travail, enfin dire très exactement l'inverse des rodomontades ouvriéristes du Front National, des approches de fonctionnaire courtelinesque des socialistes, de l'égoïsme boboïsant des écologistes.

Mais de tout celà, même après avoir avalé tous les échecs électoraux, il n'est pas question à droite : on en reste toujours aux paroles creuses sur le caractère maurassien (!!!) d'untel, la stigmatisation imaginée de telle ou telle communauté, le caractère plus ou moins social d'une doctrine. Il n'est plus temps, il faut d'urgence se préparer à une alternance qui risque d'arriver beaucoup plus vite que ce qui est prévu dans le calendrier électoral. La crise, année après année, s'approfondit, s'élargit. Les gouvernements qui ne sauront y faire face à court terme seront balayés, et s'il n' a pas de relève prête, le pays ne finira pas de s'enfoncer dans la déchéance. Les valeurs (républicaines , ou pas; on ne voit pas d'ailleurs ce que les républicaines ont de particulier) ne sont pas un sujet, comme le rappelait un philosophe dans les Echos, leur seul intérêt est d'en déduire une ligne politique.

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9 juin 2012 6 09 /06 /juin /2012 18:53

Simplicité ? Ne faudrait-il pas dire absence de complexes, à vouloir installer sa maîtresse dans un bureau de l'Elysée, avec  usage de toutes les facilités de la République. Favoritisme, dans le sens de la consécration de la favorite.

 

Morale ? Il faudrait préciser qu'elle est tortueuse à vouloir faire élire comme représentants de la gauche, les honnêtes Kucheïda  (pas d'adversaire socialiste contre lui à Liévin), Pupponi  (candidat socialiste à Sarcelles),  Andrieux  (sous le logo PS à Marseille). Reconstitution de ligue, celle des vieux copains que l'on abandonne pas dans le malheur.

 

Changement de méthode ? Le précédent premier ministre s'était fait taxer de collaborateur par le président Sarkozy; Hollande en écartant Martine Aubry, Moscovici ou Valls comme premiers ministres, a fait publiquement le choix du plus terne, du moins charismatique, donc du plus malléable des premiers ministres. Ressemelage des vieux souliers, ils ont fait leur preuve, il serait idiot de ne pas continuer de les utiliser.

 

Justice ? Pas de contestation possible, il est juste de récompenser les efforts de ceux qui ont déposé un bulletin de vote pour vous : des postes pour les fonctionnaires, des revalorisations de salaires pour les fonctionnaires. Vae victis pour ceux qui ont mal voté : des impôts pour ceux qui ont voté UMP, la poursuite des délocalisations pour ceux qui ont voté FN. 

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24 mai 2012 4 24 /05 /mai /2012 11:25
Pourquoi cette analyse sexiste du gouvernement : parité entre hommes et femmes ? La capacité à réagir à la crise en dépend ? Comment concilier l’égalité entre tous les citoyens et cette règle de quota absurde. Pourquoi cette analyse raciste du gouvernement : nombre de personnalités issues de la diversité ? L’origine ethnique ou culturelle pèse-t-elle dans la création d’une « dream team » ? Comment laisser supposer qu’un gouvernement est une sorte d’image de la société, alors qu’il ne devrait être que la sélection des plus aptes à nous faire sortir de la crise. Quant on se penche sur ce gouvernement le mode de sélection laisse rêveur : - pas de scientifiques ou d’ingénieurs ; une population probablement inapte à promouvoir des idées et des actions sur l’arrêt des délocalisations, le renouveau de notre tissu industriel ; la pauvre Marie Curie aurait été bien dépitée de constater qu’une fois une gerbe de fleurs déposée à ses pieds, tout le monde lui tourne le dos ; - peu de gens issus du monde de la production des biens et des services ; je n’ai relevé que Benguigui, Arif, Carlotti et Duflot ; autant dire des deuxièmes couteaux cantonnés à des postes mineurs ; personne venant de l’usine, des champs, des activités financières, commerciales ; - une flopée d’enseignants (10 si j’ai bien compté) dont la vocation, si je ne m’abuse, est plus de discourir que d’agir, de transmettre des savoirs que d’écouter des doléances ; - une flopée de fonctionnaires ou assimilables (1à encore une dizaine) dont la dévotion à leur carrière politique (baptisée lutte pour ses convictions) est plus marquée que leur attachement au service public (leur carrière est plus riche en mandats électoraux, en postes d’attachés parlementaires, voire en détachés auprès d’organismes politiques, qu’en fonctions administratives au sein de ministères) ; - un petit bouquet de professions libérales (5 juristes, 3 médecins, 1 journaliste) pour égayer les discussions du conseil du mercredi, d’une touche de fantaisie. Ce n’est pas une équipe de rêve, c’est une équipe de cauchemar. Comment imaginer que par un coup de baguette magique des personnes sans expérience économique, sans vécu industriel, sans connaissance financière, qui n’ont connu que des carrières au sein de la France, vont trouver brutalement les intuitions nécessaires pour se colleter avec la mondialisation, les pays émergents, la désindustrialisation, la puissance germanique, la modernisation (ou pas) de l’Islam. La triste réalité est celle d’ un gouvernement élaboré dans le respect d’idéologies dominantes, par une camarilla de fonctionnaires qui s’est réservé l’essentiel du gâteau.
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22 mai 2012 2 22 /05 /mai /2012 12:31
Les mouches commencent à s’agglutiner sur les bouses. Les homosexuels réclament à cor (à corps ?) et à cri (de plaisir ?) l’extension de la pension de réversion à leur ami (e) survivant (e) : un coût pour la collectivité de quelques milliards d’euros astucieusement camouflé sous la revendication de mariage gay. Les saltimbanques se rassurent sur la pérennité du statut des intermittents du spectacle dont la cour des comptes a dénoncé la gabegie et le déficit de plus d’un milliard par an pour l’ensemble des assurés sociaux : le rapport stigmatisateur de la prestigieuse institution va passer au broyeur, n’en doutons pas. Les associations de tout poil tremblent de désir en préparant le renouvellement à la hausse de leurs demandes de subvention : ONG alibis, Défenses de toutes sortes de catégories de gens unis dans un même égoïsme, Lobbies écologiques, antiracistes, gays, préparent leurs augmentations d’effectifs et de rémunérations de leurs permanents. Les croissances d’effectifs de la fonction publique sont sous presse : professeurs, éducateurs, policiers, gendarmes, infirmiers, juges et greffiers, accompagnateurs sociaux ; garder un niveau globalement stable des effectifs se révélera vite impossible une fois que l’on aura réduit drastiquement les effectifs de l’armée (pourquoi d’ailleurs en conserver une, puisqu’en majorité elle ne vote pas socialiste ?). Toute la France d’Outremer chante et danse : elle a voté dans l’enthousiasme pour le nouveau président, elle a reçu un premier témoignage de reconnaissance au travers de quelques maroquins, et n’entend pas se contenter de ces quelques miettes : il faut que l’oseille se déverse encore plus au nom du rachat des crimes de jadis de la métropole, jamais pardonnés malgré les repentances et les tombereaux d’aides, d’exemptions fiscales, et d’investissements hasardeux (mais qui n’a jamais eu la tentation de mordre la main de celui qui l’aide ?). Les mouches sont-elles les nouvelles représentantes de la morale et de la justice ? Elles vrombissent en tous cas, et les chasse-mouches ne semblent guère prêts à entrer en action.
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10 mai 2012 4 10 /05 /mai /2012 12:32

On nous rebat les oreilles de la présidence normale. Oui elle est normale, mais parce que complètement conforme avec toutes les pratiques anciennes. 

La constitution prévoit que le président nomme le premier ministre et que celui-ci présente au président pour approbation la liste de son gouvernement. La constitution ne fut jusqu'à présent appliquée qu'en temps de cohabitation. L'usage de tous les anciens présidents fut de composer eux-mêmes le gouvernement en ne laissant à son "collaborateur" que le choix de quelques maroquins (plutôt des secrétariats d'état que des ministères régaliens). A peine élu, Hollande qui se targait de changer de style, nous propose une redite des mauvaises coutumes du passé : personne ne connait le nom du futur premier ministre; du coup on ne voit pas très bien comment il peut préparer son gouvernement dans la transparence; le président élu, de toute évidence consulte, laisse filtrer des noms, en un mot ne s'embarasse guère ce torchon de constitution.

Le style soit disant éloigné des flonflons du règne précédent, s'est aussitôt installé dans une pipolisation de mauvais aloi : une certaine Valérie Trierweiler, dont on nous dit qu'elle est la fidèle maîtresse du président, nous parle de sa conception d'un poste qui n'existe pas, première dame de France, dont on ne comprend pas à quel titre elle l'imagine : nouvelle Maintenon, elle chasse de la cour un Julien Dray qui s'est compromis avec le Diable. La mère des enfants du président envahit les écrans pour nous assomer de sa grandeur d'âme de femme délaissée qui a pardonné et peut donc (à titre de compensation ?) briguer un poste de responsabilité . Et l'aîné des enfants est filmé sous toutes le coutures, pour nous proclamer toute l'admiration dévote qu'il porte à son papa. Marivaudage à Gérolstein.

Les mythes sont époussetés, pour nous servir dans une nouvelle sauce radical-cassoulet, les grands accents de la gauche mitterandienne : l'abolition de la peine de mort est remplacée par l'octroi du droit de vote aux étrangers aux municipales (un combat moral nous assène l'inusable Badinter), la réduction à 39 heures du travail hebdomadaire est remplacée par une retraite à 60 ans pour la classe d'âge des 19 ans (un combat pour la justice ? Parce qu'il est juste que ceux qui n'ont même pas eu de BTS se reposent plus tôt), la réévaluation du SMIC est omise au profit de  l'augmentation de l'allocation de rentrée scolaire (une mesurette digne d'un président ... de conseil général), et la fête de la Bastille est resservie dans une version sans enthousiasme symbolisée par un revenant (Pierre Bergé) et un évadé fiscal (Yannick Noah).

Tout est normal, les chaussons des prédécesseurs sont réenfilés, l'illusion du rassemblement autour de l'âtre pendant que soufflent les tempêtes de la mondialisation est offerte à tous.

 

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6 mai 2012 7 06 /05 /mai /2012 22:03

48% des votants viennent d'élire Hollande président; 6% des votants ont glissé dans l'urne un bulletin nul ou un bulletin blanc. 

Un résultat ras des paquerettes acquis par la conjonction d'un noyau de rentiers de la fonction publique (les joyeux lurons recrutés,  en particulier, dans les havres de la territoriale), et de la bande des profiteurs de l'assistanat (le plus grand enthousiasme de tous les départements français s'est manifesté pour Hollande en Guadeloupe et à la Réunion avec des scores de plus de 70%).

Triste message transmis par les paresseux qui espèrent encore profiter, un temps, des misérables avantages que les circonstances leur ont octroyés. Triste message reçu par la France qui travaille et espérait voir sauvés les avantages acquis et mérités, la solidarité face à l'adversité.

Pied de nez puéril au monde extèrieur qui voit notre grand pays se complaire dans la dépense proclamée, la fiscalité déjà trop lourde magnifiée comme un outil de moralité, la contradiction entre une volonté faible de réduire le déficit de l'état et la tentation forte d'endetter l'Europe après être arrivé aux limites de l'exercice pour notre pays.

Insulte à ceux qui pensent que les réformes dites de société (adoption par les couples homosexuels, droit de vote aux étrangers, égalitarisme poussé aux frontières du système des quotas) sont autant de coups de couteaux à des valeurs fondamentales, dont on ne comprendrait pas qu'elle soient imposées par une minorité des électeurs.

Atterrement de voir choisi le moins expérimenté, le moins charismatique, le plus méprisé des socialistes par ses propres troupes, arrivé où il est par un mystérieux destin qui a fait trébucher DSK dans les bras de Nafissatou Diallo, qui a empêché François FIllon de porter les couleurs de l'UMP; drôle d'itinéraire qui a fait écarter les meilleurs de la gauche au profit de ce terne successeur des Laniel et autres Chirac; incroyable victoire du flou, de l'indécision, de l'approximatif, au milieu d'une bataille mondiale qui a besoin de généraux décidés et audacieux. 

Les hommes politiques ne peuvent pas dire tout celà, même s'ils le pensent; on crierait aussitôt au déni de démocratie, à la stigmatisation, voire à l'appel à la guerre civile. Extraordinaire de constater que sur les idées ou les constatations les plus élémentaires il soit impossible de s'exprimer sauf en privé. Le déni de démocratie serait là.

 

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25 avril 2012 3 25 /04 /avril /2012 09:59
Vous n’êtes pas français et vous voterez au prétexte que vous payez des impôts en France ; il ne faut pas en conclure que si vous payez des impôts pour deux résidences, vous aurez le droit de voter deux fois, ou que si vous payez deux fois plus d’impôts que votre voisin votre vote pèsera deux fois plus que le sien. Incohérence de cette mesure socialiste qui veut instaurer un vote censitaire (vous votez si vous payez des impôts) mais uniquement au profit des étrangers. Vous êtes homosexuel ou lesbienne, et comme dans les beaux contes de Perrault, vous vous marierez et vous aurez beaucoup d’enfants. Ne croyez pas que l’adoption par un couple hétérosexuel non fertile en soit facilitée pour autant. Les enfants abandonnés de facto resteront trimbalés. Evidence de cette mesure socialiste qui veut donner un plaisir juridique et fiscal au homosexuels et lesbiennes qui votent mais oublient les mineurs qui ne comptent guère. Vous êtes étranger et vous ne souffrirez d’aucune préférence nationale en faveur des français dans vos candidatures pour un poste dans le privé ou pour des contrats limités dans la fonction publique. Ne croyez pas pour autant que vous pourrez postuler pour devenir fonctionnaire ; là c’est chasse gardée. Les socialistes se scandalisent de la préférence nationale lorsqu’elle ne concerne pas le cœur de leur électorat : les fonctionnaires. Vous êtes régionaliste, et vous trouverez dans les écoles publiques des cours d’occitan, de breton, d’alsacien ou de basque pour vos enfants. Oui il faut être bilingue, car sauf à de rares périodes, presque tous les peuples du monde ont été bilingues : une langue de chez soi, et une langue de communication élargie. Dans le méli-mélo hollandais, il n’a pas été saisi que l’anglais était la langue de communication internationale dans un monde élargi aux dimensions de la terre entière, et le français notre outil d’échange de tous les jours. Vous êtes retraité et vous ne bénéficierez plus de l’abattement de la CSG sur les retraites. Oh, bien entendu, ce n’est pas explicitement dit dans le programme socialiste : il faut lire entre les lignes ; cela fait partie des niches fiscales qui seront supprimées. Mais dans la stratégie électorale des hollandais, il importe de ne pas faire peur à la masse considérable des plus de 65 ans ; il sera temps de leur découvrir la vérité une fois qu’ils auront voté. Comme dirait Aubry : "Quand il y a du flou, c'est qu'il y a un loup".
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23 avril 2012 1 23 /04 /avril /2012 13:08
Les veaux ont refusé de regarder la réalité. Chaque fois qu'un candidat a voulu s'en préoccuper, en évoquant les remèdes à la crise économique, sans tomber dans la démagogie, il s'est vu infliger une baisse dans les sondages : Sarkozy en début et en fin de campagne, Bayrou en permanence (sa cote n'a cessé de s'effriter, Marie Le Pen une fois (au vu de sa chute elles'est prudemment réfugiée dans ses discours sur l'immigration et la sécurité), quant à Dupont-Aignan il n'a jamais décollé. Les veaux sont pourtant des pessimistes; peut-être la nation la plus dépressive du monde. Ne tenteraient-ils pas de guérir cette insondable mélancolie en se gavant de promesses auxquelles ils ne croient pas, de lendemains qui chanteront (faux), de changements qui ne seront jamais mis en oeuvre. Les veaux sont plutôt économes. Leur propension à, épargner est une des plus forte des pays éveloppés. Et celà ne date pas d'hier. Mais ce peuple d'épiciers, de gagne-petit, d'avaricieux, qui croit à l'or, au patrimine foncier, est comme, comme tout Harpagn qui se respecte, un envieux des richesses 'autrui (qui deraient être à lui, plutôt qu'à d'autres), un pourfendeur des dépenses qu'il ne peut pas ou ne veut pas faire, un stigmatiseur des dérives financières qui pourraient écorner sn petit capital, du monde économique et de ses termes obscènes de risque, d'avnure. Les veaux on trouvé un boeuf qui prétendent-ils est fort, puissant, inébranlable. Mais le boeuf a perdu, ou n'a jamis eu de couilles, et de son pas lourd il va où lui dit d'aller sn bouvier qui l'aiguillonne, ou le chemin qui descend; le boeuf ne comprend pas ce que c'est que l'impétuosité, la hargne; tout doit se passer en douceur, sans embêter les autres animaux. Le boeuf ira vers l'abattoir si on lui dit que c'est le destin du boeuf et qu'il n'y a a pas à se rebeller contre cette motion issue du bon sens populaire. Mais dans la vraie vie, les veaux ne suivent pas le boeuf. S'ils ne le méprisent pas, ils l'ignorent. Alors revenons dans la vraie vie.
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18 avril 2012 3 18 /04 /avril /2012 14:00

Il faut donner un symbole, nous serinent les hiérarques socialistes (Hollande en tête) : baissons la rémunération du président et des ministres de 20%.

Le calcul montre qu'ils s'achètent un symbole pour des queues de cerise :

- le salaire actuel du président  est de 21 176 € par mois; une baisse de 20% représentera une économie de 50 000 euros ;

- le salaire d'un ministre est de 14 117 euros par mois; une baisse de 20%, si 'on suppose un gouvernement de 30 personnes, l'économie sera de 1 million d'euros.

 

Les économies sont complètement insignifiantes. S'ils voulaient lancer un signal fort, nos braves socialistes pourquoi n'ont-ils pas proposé la suppression du Conseil Economique et Social : 233 membres supposés travailler quatre après-midis par mois, pour sortir des avis et des rapports que personne ne lit, et tout ceci pour le modeste budget annuel de 37 millions d'euros.

Mais comment toucher à une institution qui, quoique elle ne serve strictement à rien, a l'avantage de pouvoir caser les copains, de fournir un petit fromage à des amis. Non ils préfèrent rogner sur les indemnités de ceux qui nous gouvernent et qui sont beaucoup trop faibles. Déjà je trouvais indigne le montant versé à nos excellences et à notre président lorsqu'on les compare aux revenus de n'importe quelle personnalité des médias, des affaires, du sport, voire même d'un quelconque cadre supérieur, ou d'un commerçant aisé. Hollande en rajoutte. A croire qu'il veut réserver ces fonctions à ceux qui ont "du bien". Ou bien se croit-il tellement indigne d'occuper cette fonction  qu'il imagine de rogner son salaire  hauteur de ses compétences ?

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