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15 mars 2020 7 15 /03 /mars /2020 14:27

Leila Slimani nous propose un ragout à base d’un style plat et sans saveur, d’un scénario inspiré de Margaret Mitchell l’auteur d’Autant en emporte le vent, et d’un décor brossé par Pascal Blanchard le prétendu historien post colonial.  Tous les ingrédients d’une faussaire. Heureusement pour elle, elle dispose d’un métier hors pair de propagandiste. Elle utilise toutes les ficelles : son métissage ethnico-culturel utilisé comme un faire-valoir quand il ne devrait être qu’un état de fait ; son genre féminin qui ne devrait pas jouer de rôle dans sa carrière d’écrivain ;  son réseau dans les milieux médiatico-littéraires qu’elle utilise jusqu’à plus soif pour lancer son bouquin. 

Son triste opus est remarquable d’insignifiance quand il est comparé au livre de Brasillach, « La conquérante ». Un livre extraordinaire, beau, faisant le portrait d’une jeune femme au Maroc ; sans les préjugés historiques ; avec un regard tendre sur la culture arabe, berbère, musulmane ; avec surtout un talent. Sans hésiter je préfère, et de loin, Brasillach, le salaud doué,  à Slimani, l'inconsistante.

 

P.S.

Hier soir, dans l'émission C dans l'air, Leïla Slimani pleurnichait contre les critiques qui l'accablaient sur les réseaux sociaux. Elle voudrait envahir tous les plateaux sans subir de critiques. Elle voudrait faire croire qu'elle est un écrivain sans supporter l'idée qu'elle n'est peut-être pas digne de ce prédicat ?

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16 février 2020 7 16 /02 /février /2020 08:55

Un petit branlotin envoie une video de ce qu’il croit être un exploit à une fille. Bien dans l’air du temps elle (ou son mandaté) applique tous les principes célébrés par les médias :

  • jouer la délatrice, ou la lanceuse d’alerte et balancer sur un site porno ;
  • libérer sa parole en ne cachant rien de ce qui pourrait souiller quelqu’un qui lui a été proche;
  • appliquer la transparence à un homme politique ; même si ce qui est révélé n’a aucun intérêt pour le public.

Je ne comprends pas les indignations exprimées à propos de révélations aussi vertueuses d’après la doxa politico-médiatique. D’habitude rien n’arrêtait la satisfaction de voir des hommes épinglés pour des conduites inappropriées sur la base de procès sans preuves, sans avocats. 

Pourquoi cette fois ci la réprobation est générale ? 

Parce que c’est un crime, contre des innocents : une femme et des enfants atteints, humiliés par cet aveu public d’adultère. Un étalage de vulgarité dans cette simulation caricaturale d’un acte sexuel. L’indice d’un cynisme profond mélangé à de l’amateurisme à croire que cet exhibitionnisme peut plaire à qui va le voir. Et enfin, mais enfin seulement un délit d’atteinte à la vie privée, mais heureusement mis en œuvre par une sorte de diable exfiltré de l’orient, un gnome couturé, l’étonnante incarnation du mal qui punit, sans aucun droit, sans aucune légitimité, ceux qu’il dit être des malfaisants. Le péché, le mal, la laideur, la bêtise, la morale,  autant de concepts qui malgré les cris d’orfraie des journalistes et des politiques les submerge, les stigmatise.

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3 février 2020 1 03 /02 /février /2020 11:21

Je l’imagine réclamer, après quelques années d’incarcération, une libération, justifiée par leur bonne conduite, pour Goering et Landru après les avoir sauvés de la pendaison ou de la guillotine pour une brillante plaidoirie.

Je me demande sous l’influence de qui (un collègue ministre ?) il a ramené à 15 ans l’âge de la majorité sexuelle pour faciliter la tâche des prédateurs homosexuels; pas de vice de consentement à cet âge tendre ?

Pourquoi n’est-il pas proposé pour l’oscar du meilleur acteur dans un rôle qui n’est pas de composition : l’avocat aux dents qui rayent le plancher, séduisant une héritière de plus belle et intelligente, puis récompensé par un poste de ministre en récompense de sa flagornerie et de son entregent.

Narcisse qui prétend nous imposer son image de grand homme. Que son reflet l’interpelle sur son humanisme, son libéralisme, sa gloire; des gouttes d'eau qui se perdront dans un oubli parfaitement mérité.

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19 janvier 2020 7 19 /01 /janvier /2020 10:14

Préférence affichée par la mairie de Paris pour l’homosexualité par rapport à l’hétérosexualité : les uns peuvent s’afficher avec deux garçons qui s'embrassent sur la bouche, les autres sont censurés avec l'interdiction d'une affiche vantant les pères de famille. Les attirances de Madame Hidalgo et son équipe laissent indifférent tout le monde, sauf qu’il est permis à un simple citoyen d’avoir d’autres gouts et de ne pas admettre qu’une certaine pratique de la sexualité s’étale sous ses yeux et que l’apologie d’une famille à » l’ancienne » soit interdite. Brassens se moquait du bourgeois qui s’offusquait des amoureux qui se bécotaient sur les bancs publics et du gorille qui voulait sodomiser un juge ; il pourrait aujourd’hui à peine changer de registre pour effaroucher les bien-pensants de l’hôtel de ville : un homme et une femme continuent de s’embrasser place de grève, et le gorille, réconcilié avec ses pulsions, court après Hidalgo. Censure ?

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4 janvier 2020 6 04 /01 /janvier /2020 19:31

Madame le Maire de Paris,

 

Vous êtes profondément choquée et indignée par une campagne anti-IVG et anti PMA. C’est votre opinion. Vous êtes parfaitement libre de montrer votre attachement aux lois décrets et autres circulaires qui ont favorisé la pratique de l’IVG ; vous pouvez manifester votre appobation à une loi qui a pour objectif principal de permettre à des femmes d’enfanter sans se salir avec des hommes.

Vous n’avez aucun droit d’interdire des manifestations pour combattre l’IVG tel qu’il est pratiqué aujourd’hui, bien au-delà de sa simple dépénalisation, ou pour dénigrer l’usage fait de la PMA par des lesbiennes. Extraordinaire de prétendre régenter ce qui doit être pensé, ce qui doit être dit, ce qui peut être montré au peuple, aux citoyens. 

Toujours cette pratique héritée des temps socialistes (révolutionnaires ou nationalistes) de croire qu’un bon bâillon accompagnera mieux une rééducation des âmes trop simples. Toujours cette fatuité héritée des sphères germano-pratines ou sociologico-anthropologiques qui veut croire que la permissivité des moeurs va de pair avec la capacité de penser d’élites auto-proclamées.

 

Restez choquée, chère Madame, mais pour de bons motifs. Venez nous expliquer l’incongruité d’un appartement mis à disposition par la mairie à un pédophile en série comme Gabriel Matzneff. Venez vous désolidariser des souteneurs (quel mot excellent !) qui tels Jack Lang, Cohn-Bendit ou Sollers ont cru un temps trouver normal, voire admirable, les propos et les écrits et donc les actes d’un criminel.

 

Adieu, Madame, montrez du courage pour ne pas interdire ce qui est licite et s’offusquer de crimes. 

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3 janvier 2020 5 03 /01 /janvier /2020 11:03

Il a échappé à des bourreaux : comment qualifier autrement les méthodes des procureurs japonais avec les conditions carcérales qu’ils imposent à ceux qui n’ont pas avoué ; comment qualifier l’interdiction de rencontrer sa femme et son fils qui n’étaient pas officiellement mis en cause.

Il a rempli son devoir de n’importe quel prisonnier qui est de s’échapper de la surveillance de ses gardiens : peu importe le forfait, la dignité humaine impose de rechercher la liberté.

Il s’est vengé d’un complot ourdi par des japonais oublieux du sens de l’honneur : ils ont rassemblé contre lui des documents compromettants pour empêcher la fusion utile et nécessaire de Renault et Nissan.

 

Il n’est pas le  criminel fugitif stigmatisé par les médias français en pleine éructation : ni criminel (au pire délinquant), ni fugitif (plutôt évadé) ; les journalistes en mal de sensationnel préfèrent le stigmatiser plutôt que de s’inquiéter sur les véritables criminels qu’ils ont sous la main, dans leurs studios, dans leurs tribunes : les pédophiles affichés comme les Matzneff, Douste-Blasy, Frédéric Mitterand et leurs thuriféraires tels que Cohn-Bendit, Jack Lang et autres célébrités ; les enleveurs d’enfants qui ont au nom de la GPA sont allés voler des enfants à l’étranger pour les élever en France.

 

Il fuit certainement la justice : celle qui veut châtier sans donner à l’accusé les armes nécessaires à sa défense. Il pourrait d’ailleurs constater l’indignité de la France qui n’a même pas essayé de le protéger : Macron avec ses opérations foireuses sur le capital de Renault avait jeté le trouble au Japon et probablement fait accélérer le complot anti-français ; le chef de l’état a été oublieux des services passés, de ses propres maladresses, et de ses devoirs de défenseur d’un concitoyen aux prises avec une justice à l’étranger.

 

Carlos Ghosn n'est pas un héros, mais les chacals qui le poursuivent transpirent la haine.

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2 janvier 2020 4 02 /01 /janvier /2020 14:27

Il me fatigue de ses mots. A la moitié de son allocution, déjà, je ne l’écoute quasiment plus : il fait semblant de prendre de la hauteur en délégant à un homme qui lui doit tout et qui ne lève pas les doigts de la couture de son pantalon, la principale réforme de son quinquennat ; il feint d’attendre les propositions écologiques de braves citoyens qui ne représentent personne d’autre qu’eux-mêmes ; il prône la réconciliation nationale entre ceux qui le haïssent (les gilets jaunes), ceux qu’il a offensé (les descendants des coloniaux), ceux qu’il méprise (les paresseux, les sans ambition), ceux qu’il a oublié (le peuple des cités), ceux qui ne le comprennent pas (les agriculteurs) ; il nous assure de sa volonté de transformer le pays dans les dix ans à venir : il veut continuer cette mascarade pour un septennat !

Doivent rester à l’écoute les petits bourgeois enrichis et incultes qui sont le fond de soupe de sa tambouille.

Doivent prier un saint, un Dieu, le destin, tous les autres qui rêvent qu’il reprenne ses fonctions dans une banque, un fonds de placements et nous dispense une bonne fois pour toute de son intelligence des situations, de sa capacité à comprendre les autres, de ses intuitions pour trouver des solutions et les mettre en œuvre. 

Mais qui va nous débarrasser de lui ?

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2 janvier 2020 4 02 /01 /janvier /2020 14:23

Madame l’assassin,

 

Vous n’aviez déjà pas évité l’envahissement de la crasse dans les rues de notre Paris, la surpopulation des sans-abris sur les trottoirs, la prolifération des rats dans les squares, l’entassement des dettes à rembourser par les générations futures, et maintenant des experts nous apprennent que vous êtes un assassin ! Rue de Trévise, par votre inaction, votre manque de surveillance, vous avez laissé périr des parisiens, des étrangers, des pompiers. 

 

Vous êtes très forte pour lancer aux quatre coins de la ville des chantiers où personne ne s’agite, dont tout le monde se demande à quoi ils peuvent bien servir, sauf à croire qu’ils sont installés pour mieux empêcher les voitures de circuler. Vous êtes, par contre, coupable de ne pas mener les travaux qui sont indispensables pour assurer la sécurité des habitants.

 

Avec élégance face aux accusations, vous avez tenté de balancer votre responsabilité sur un maire d’arrondissement ; elle ne se laissera pas faire et vous ne pourrez éviter d’être mise en accusation et je l’espère châtiée à la hauteur de votre forfait ; vous ne brouillerez pas les pistes en tentant à travers de prétendus audits faire porter le chapeau à des sous-fifres ; vous avez voulu être le chef ? Payez !

 

Je n’irais pas jusqu’à demander la restauration des fourches patibulaires de Montfaucon, du côté des Buttes-Chaumont, je souhaiterais, seulement, qu’un carcan digne de vous puisse être attaché à une lanterne en place de Grève, face à l’hôtel de ville. Vous pourriez regarder l’ancien siège de votre néfaste pouvoir et pleurer à loisir sur vos incapacités. Les parisiens pourraient, eux, défiler devant vous pour faire repentance de vous avoir choisie un temps pour des fonctions qu’ils n’auraient jamais dû vous confier.

 

Adieu, Madame l’assassin, je vous souhaite une année de prise de conscience et de longues années de repentance.

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16 décembre 2019 1 16 /12 /décembre /2019 12:17

Membre d’un obscur mouvement sectaire largement représenté au CESE (Conseil économique et patati et patata), participant à d’innombrables officines, outils pratiques de lobbying et de commerce d’influence, il s’est immortalisé en déclarant irrecevable une pétition de la Manif pour tous qui avait recueilli près de 700 000 signatures. 

Après avoir enfumé l’ensemble de la classe politique et des syndicats de ses prétendus talents de conciliateur, tous les participants à la concertation sur la réforme des retraites constatent qu’il a passé une année entière à répéter des généralités, à éviter de rentrer dans les détails, à ne rapprocher en rien les points de vue divergents.

Pardonner à ce tricheur ses petites magouilles est toujours possible, mais il est inconvenant qu’un incompétent pareil ait pu être sélectionné, loué et maintenu dans son poste.

Il faut nettoyer les écuries d’Augias de tout ce crottin qui pollue. Qui sera notre Hercule ?

 

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11 décembre 2019 3 11 /12 /décembre /2019 09:29

Narcissisme et impréparation. Ebloui par les idées géniales qui ont forgé son programme, Macron n’a pas compris que tout était dans l’exécution. Et de supprimer l’ISF (au lieu de l’anéantir par des incitations accrues dans des investissements défiscalisant), et de supprimer la taxe d’habitation (au lieu de remettre à plat ses bases), et d’augmenter au nom de l’écologie taxes et contraintes qui pèsent sur la France périphérique (au lieu justement de les diminuer pour tenter de rassembler), et de voter sous la pression de lobbies bobos des lois sur la PMA ou la GPA (parfaitement incompréhensibles dans les cités, entre autres … et donc clivantes) et d’imaginer une retraite par points (au lieu de mettre en place un âge pivot).

N’est pas Bonaparte qui veut. Dans cette famille il serait au mieux Badinguet. L’un choisissait un seul objectif à la fois, déterminait un point faible pour attaquer, et surveillait étroitement dans l’exécution des lieutenants dévoués et compétents ; l’autre confiait ses armées à Bazaine, voulait à la fois l’indépendance de l’Italie et la survie des états de l’église, ne prenait pas la Prusse au sérieux. 

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