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31 mai 2016 2 31 /05 /mai /2016 09:53

Portrait tout en flagornerie de Catherine Poulain par Kathleen Evin de France-Inter. Avec tous les inévitables poncifs : « partir dans un monde d’hommes, brutaux … souvent », « l’Arctique, la dernière frontière » ; la voix de crécelle en admiration d’elle-même de l’une répondant à la voix de socialo-pédante de l’autre. La bergère de Haute-Provence nous fait l’honneur de ses souvenirs d’embarquement sur des navires de pêche au flétan de l’Alaska. La socialo recasée essaie de nous faire gober ce plat.

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22 mai 2016 7 22 /05 /mai /2016 09:39

J’aimerais faire une collection de poncifs ; ils sont très rares ; de ces petits morceaux de papiers avec lesquels les céramistes transféraient leur dessin sur les assiettes, beaucoup ont disparu.

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16 mai 2016 1 16 /05 /mai /2016 10:48

Réservoir de paresse. Une fois c’est l’absentéisme dans les hôpitaux qui est pointé du doigt : celui des infirmières, brancardiers et autres personnels de salle. Une autre fois c’est le scandale de l’absentéisme dans la fonction publique territoriale : caricature d’un service public obsédé uniquement par ses siestes postprandiales dans les hôtels de régions, de départements, de communautés diverses. Encore une fois c’est l’incroyable absentéisme qui règne chez les enseignants : ils enseignent (mal, et de plus en plus) quand il leur plaît et s'ils n'ont pas un pet de travers. A côté des paresseux, des cyniques, des incompétents, s’échinent ceux qui tentent tant bien que mal d’assurer le minimum qui empêche l’hôpital de s’écrouler sous le poids de malades de plus en plus exigeants, qui permet aux collectivités territoriales de fournir un service de plus en plus délabré à des contribuables aussi pressurés qu’exaspérés, qui tente de fournir à des gamins odieux un niveau qui s’écroule lorsque l’on sort des établissements d’élite ou de centre-ville.

Monstre d’arrogance. Qui n’a pas côtoyé ces inspecteurs des finances qui ne jurent que par le poids de leurs neurones : Minc qui a entrainé son commanditaire à la ruine, Haberer qui a envoyé le Crédit Lyonnais au tapis, Trichet qui a conduit la zone euro au désastre, Qui n’a côtoyé ces ingénieurs des mines qui ne comprennent pas que tout ne leur soit pas dû : Lauvergeon la directrice à la disparition d’Areva, Théry qui ne croyait pas à l’avenir d’internet. Qui n’est resté sidéré face à la satisfaction de soi des défenseurs du service public en pleine grève, aux certitudes des serviteurs de l’état défendant leurs privilèges catégoriels, à la prétention des représentants de l’Etat face à ceux qui n’en sont pas (de l’état).

Havre de simoniaques, de concussionnaires, de prévaricateurs. Au sein de ce monde et de toutes ses annexes, les places se donnent, s’échangent, au sein des camarades de promotion, des copains de loge, des complices de cabinet, des affins dans les groupes de pression ethniques, partisans. Personne ne s’étonne qu’une certaine promotion de l’ENA truste les places les plus enviables, que les gardiens de musée semblent se recruter quasi exclusivement aux Antilles, ou que les journaleux des chaines publiques ne soient jamais de droite, a fortiori d’extrême droite. Les fonctionnaires préparent des lois sur la protection de leurs carrières, qu’ils font voter par des majorités de fonctionnaires de l’assemblée et bien entendu appliquées par des fonctionnaires : confusion des pouvoirs entre le législateur et l’exécutif ; un député ne saurait être un fonctionnaire ; on pourrait même se demander si un fonctionnaire peut avoir le droit de vote ; tout ceci conduit à une forme de concussion de la part de ceux qui votent des textes en faveur d’une fonction publique dont ils font partie et de prévarication pour ceux qui les préparent en sachant qui va les voter.

Sans doute pour remonter la pente où s’est engagée la fonction publique depuis une cinquantaine d’années faudrait-il d’abord revenir aux fondamentaux d’un statut qui prévoyait expressément des sanctions pour les incompétents, des récompenses pour les efficaces et des incompatibilités avec les postes politiques et les fonctions d’élus et puis sans doute quelques exemples ne feraient pas de mal en s’inspirant de ce qui fut réservé à Enguerrand de Marigny, Semblançay, Bichelonne.

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14 mai 2016 6 14 /05 /mai /2016 18:28

Que Black M soit issu d’un groupe remarqué pour des propos antisémites, homophobes, anti-français n’est pas contesté. Que Monsieur Lang ou Madame Azoulay défendent à grands cris le droit de se produire du saltimbanque, son droit de percevoir des subventions de l’état, son droit de participer à une manifestation solennelle franco-germanique prouve leur jusqu’auboutisme dans leur défense de la liberté d’expression. Il est des combats plus sacrés. Surtout sur le site de Verdun. Dieudonné doit se demander pourquoi il n'a pas bénéficié de la même sollicitude : peut-être parce qu'il n'est pas de gauche contrairement à son collègue ?

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3 mai 2016 2 03 /05 /mai /2016 09:48

Islam est peut-être une religion, mais d’abord un mouvement politique. Un seul Dieu, une seule communauté de croyants sont les préceptes qui relèvent de la religion ; mais la chariah, le djihad, le djihad étant l’outil pour étendre la chariah du Dar al Islam au pays des infidèles, sont des préceptes politiques : ils relèvent de l’organisation de la société, non des convictions ontologiques des populations ; ils relèvent d’un impérialisme assumé et très souvent mis en pratique dans l’histoire. Alors être antiislamiste est une opinion politique. Elle n’a pas à être baptisée islamophobie, tentative de la rendre illégitime , irrationnelle.

La méfiance à l’égard de la doctrine de l’Islam, la haine suscitée par certaine de ses pratiques, laissent perplexes vis-à-vis des tentatives de dissociation entre un Islam modéré et un Islam radical. Par définition l’Islam se veut radical, dans sa conception d’un Dieu unique, dans la pureté qu’il exige de ses adeptes, dans son mépris des incroyants. Radicalité doctrinale mélangée à un pragmatisme affirmé : le devoir de dissimulation temporaire, pour mieux exalter le triomphe futur de la religion est connu et assimilé de tous les musulmans.

Le combat contre l’Islam est une lutte politique qui ne peut se limiter à la dénonciation de courants qualifiés d’extrèmistes comme le salafisme, le wahabisme. Il doit dénoncer toutes les pratiques cultuelles qui sont une tentative de mainmise sur la société et non une expression d’un amour de Dieu. Il doit mettre en cause toutes les propagandes qui sont une manifestation d’impérialisme et non pas la légitime ambition de partager son amour de Dieu.

Trop souvent cette lutte politique contre l’Islam est disqualifiée par son travestissement en un racisme anti-maghrébin, anti-arabe, anti-oriental. Curieux amalgame entre des descendants de tribus bédouines qui ont répandu leurs idées nomades depuis l’Iran jusqu’à l’Atlantique et les rejetons des occupants berbères, coptes, syriaques, mésopotamiens héritiers des civilisations néolithiques sédentarisées. En réalité il s’agit d’une tentative de sanctuariser l’Islam en décrétant illégales les attaques lancées contre ce mouvement politico-religieux.

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22 avril 2016 5 22 /04 /avril /2016 18:47

La greluche de la place de Grève n’en finit pas d’enlaidir Paris, suivant en cela, les bons préceptes que lui a inculqués son Delanoë. L’esplanade des Invalides et la place de la Concorde, deux des plus beaux sites de Paris sont massacrés par la vandale andalouse. L’esplanade est envahie par des baraquements en toile blanche, des glissières, un macadam frais et puant, pour faire passer une course de voiture qui a place partout sauf là. La place de la Concorde est défigurée par des publicités étalées sur la façade d’un des hôtels de Gabriel, par la roue monstrueuse installée à perpétuité par un forain véreux, et par une structure incompréhensible au pied de l’obélisque.

Vomissures qu’elle rajoute à sa gestion chaotique des espaces verts de Paris : les mauvaises herbes envahissent les pieds des arbres et les trottoirs, devenant réceptacles de déjections et plastiques ; l’avenue Foch perd toute allure avec un aménagement des contre-allées auquel il ne manque plus que quelques nains de jardins pour parfaire l’étalage du mauvais goût.

Dégueulis qu’elle accumule à son laisser aller dans le nettoyage de la capitale : canettes brisées sur les escaliers, sacs en plastiques planqués dans les squares, débris alimentaires sur les trottoirs, pissotières dans tous les recoins de rues.

Il serait temps de reprendre en main l’éducation de l’inculte de l’hôtel de ville , de lui apprendre la différence entre le beau et le laid, le propre et le sale, le souhaitable et l’irritable.

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18 avril 2016 1 18 /04 /avril /2016 08:49

Je connaissais la Cisjordanie et la Transjordanie, la Cisleithanie (empire d’Autriche) et la Transleithanie (royaume de Hongrie), je dois me faire maintenant aux concepts moins géographiques de la cissexualité et la transsexualité.

La cissexualité serait l’apex du conservatisme en loden et perles de culture, l’horreur de la transgression et de l’innovation, la maladie de ceux qui croient au péché et à la déviance, la plaie des héritiers de tous les fascismes et tous les colonialismes. C’est du moins ce qu’on entend dans des groupes de parole de Nuit Debout.

Folie (hubris), parmi d’autres, de ces vautrés de la place de la république.

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8 avril 2016 5 08 /04 /avril /2016 10:29

Traitres et délateurs se parent désormais du titre de « lanceurs d’alerte ». Dans la grande tradition française de la lettre anonyme, dignes héritiers des moutons, infiltrés, et autres faux-nez, ils sont les nouveaux chevaliers blancs de la restauration de la moralité dans les mondes de la finance et de la politique. Serviteurs rémunérés de la presse internationale, ils cachent leur indignité derrière la protection des sources.

Les croassements des corbeaux remplissent de joie les âmes des honnêtes gens.

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7 avril 2016 4 07 /04 /avril /2016 09:45

Bernard Guetta nous défend la présidente du Brésil : la corruption (de Petrobras dont elle fut ministre de tutelle), la gabegie (d’un mondial de football aussi fastueux qu’offensant pour les pauvres qu’elle a fait organiser), le mensonge (sur les comptes publics qu’elle a fait falsifier) ne seraient que peccadilles. Toujours cette insolente veulerie de gauche pour laquelle les erreurs de ses séïdes ne méritent jamais la critique : les Gbagbo, Castro, Chavez, restent des héros dans leur Enfer.

Bernard Guetta se réjouit du taux d’abstention au référendum d’initiative populaire aux Pays-Bas. Il ne comprend pas qu’un scrutin purement consultatif soit un succès quand il arrive à rassembler un tiers du corps électoral. Il affecte d’ignorer que 61% des votants ont rejeté l’Union européenne telle qu’elle fonctionne. Toujours cette passion pour le déni de la réalité et cette fixette de deviner dans tout ce qui pourrait choquer ses opinions un début de fascisme.

Bernard Guetta nous assène qu’il n’y a pas d’incompatibilité entre Islam et démocratie. Tous ceux qui pourraient ne pas le penser sont réduits au statut de crétins qui assimileraient musulmans et terroristes. Toujours à nous parler des musulmans éclairés qui vivent en réalité dans la crainte et l’annymat. Toujours à nous vanter les mérites des révolutions du printemps arabes, en ignorant les viols de la place Tahrir, les agressions anti-chrétiennes des opposants d’Assad, et l’indifférence profonde du petit peuple tunisien à ce qui n’est pas l’exploitation du touriste.

Par humanité, mettons sur le compte d’un gâtisme précoce, voire congénital, tant d’erreurs rabâchées à longueur de chroniques baptisées ironiquement « géopolitique ».

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5 avril 2016 2 05 /04 /avril /2016 09:33

Laïve : utilisé pour des représentations en chair et en os de saltimbanques sans chair et sans stature.

Kaïte surf : sport pour sirènes parties oiseaux, parties poissons, parties humaines.

Païpe, ou encore mieux païpe laïne : pour le transport de matières polluantes.

Draïve-in : entrepôt inventé pour les masses en voiture.

Snaïper : méchant qui descend les gentils.

Baïe, baïe : plus élégant que bisou-bisou.

Viaïepi : en parler à propos d’enclos pour snobs et friqués.

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